Sciences judiciaires

Sections des sciences judiciaires

  • Anthropologie – médicale;
  • Anthropologie – odontologie;
  • Biologie;
  • Chimie;
  • Documents;
  • Ingénierie;
  • Balistique;
  • Généralités;
  • Toxicologie.

En quoi consistent les sciences judiciaires?

Les sciences judiciaires consistent à appliquer la science à la justice. Toute science peut être appliquée à une situation juridique, mais certaines des sciences judiciaires les plus courantes comprennent la biologie judiciaire, la chimie judiciaire et la toxicologie judiciaire. Le mot « judiciaire » dans le monde d’aujourd’hui signifie simplement l’application de quelque chose à une situation juridique.

Par conséquent, à lui seul, le mot « judiciaire » ne signifie pas grand-chose. Lorsqu’il est utilisé dans l’expression « sciences judiciaires », il signifie l’application d’une SCIENCE dans un contexte juridique. Le mot important ici est SCIENCE. Par conséquent, vous NE POUVEZ PAS être un expert judiciaire sans d’abord être un scientifique, et un scientifique très compétent et instruit, car non seulement vous analyserez et interpréterez des éléments de preuve qui pourraient contribuer à la libération d’une personne ou à son emprisonnement à vie, mais vous serez, et devriez être, mis à l’épreuve au plus haut point en contre-interrogatoire devant les tribunaux.

La science doit donc passer avant tout. Si vous souhaitez devenir chimiste judiciaire par exemple, vous devez d’abord être un chimiste de haut niveau. Vous serez ensuite formé pour appliquer vos connaissances en chimie dans un contexte juridique. Dans la plupart des cas, les sciences judiciaires diffèrent peu des autres branches de la science. Nous utilisons simplement notre expertise pour aider à résoudre des crimes.

Même si nous voyons à la télévision de prétendus « experts judiciaires » accomplir une multitude de tâches, notamment analyser la scène de crime ou tirer sur le méchant, les sciences judiciaires sont bien différentes dans la vie réelle. Les émissions télévisées et les livres de fiction suggèrent qu’une personne particulière est souvent experte dans de nombreux aspects de la science. En réalité, chaque domaine est une spécialité distincte qui exige de nombreuses années d’études et de formation avant qu’une personne puisse entrer dans le domaine. Si les héros de la télévision possédaient vraiment toute la formation requise pour être experts dans plusieurs domaines, ils auraient largement dépassé les 80 ans avant même de commencer leur carrière.

Choix de carrière

Il existe plusieurs choix de carrière dans le domaine des sciences judiciaires. L’information présentée ci-dessous vise à décrire certains des postes les plus courants dans le domaine des sciences judiciaires. Certains de ces postes ne sont offerts qu’aux policiers assermentés, mais beaucoup d’autres sont ouverts aux civils. De nombreux postes sont à temps plein, tandis que d’autres sont des postes de consultants. Il existe des carrières en sciences judiciaires dans plusieurs domaines, notamment :

  • Laboratoire judiciaire
    Il existe de nombreux laboratoires médico-légaux ou laboratoires judiciaires au Canada qui emploient des scientifiques civils pour analyser les éléments de preuve recueillis sur une scène de crime.
  • Enquête sur une scène de crime
    Les scènes de crime sont analysées par des policiers au Canada et non par des civils. Ces agents sont des agents d’identification hautement qualifiés et spécialisés dont la seule fonction est d’enquêter sur les scènes de crime et de les traiter.
  • Scènes de décès
    En général, les scènes de décès, à quelques exceptions près, sont examinées par des coroners, des médecins légistes ou leurs enquêteurs spécialisés dans les décès, selon la province. Ces personnes sont des civils et travaillent pour leur province respective, agissant comme ombudsman pour les personnes décédées, si le décès est suspect.
  • Pathologie judiciaire
    Les pathologistes judiciaires sont des médecins spécialisés qui analysent le corps, effectuent des autopsies et déterminent des facteurs tels que la cause du décès.
  • Autres spécialistes judiciaires
    Il existe de nombreux autres spécialistes judiciaires, dont des anthropologues judiciaires, des entomologistes, des odontologues, des ingénieurs, des botanistes, des artistes, des infirmières, des psychologues, des psychiatres, des profileurs et des spécialistes de la faune, pour n’en nommer que quelques-uns.

Société canadienne des sciences judiciaires

La Société canadienne des sciences judiciaires (la Société) est une organisation professionnelle sans but lucratif qui a été constituée pour maintenir des normes professionnelles, promouvoir l’étude des sciences judiciaires et accroître la visibilité de celles-ci. L’adhésion à la Société est ouverte à l’échelle internationale aux professionnels qui s’intéressent activement aux sciences judiciaires. Elle est organisée en sections représentant divers domaines des examens médico-légaux : anthropologie, médecine, odontologie, biologie, chimie, documents, génie, balistique et toxicologie.

Les experts judiciaires participent régulièrement à des enquêtes sur des crimes contre les personnes et les biens, tels que les homicides, les agressions, les incendies criminels, la conduite avec facultés affaiblies et la fraude. Les experts judiciaires s’expriment également régulièrement dans le cadre d’affaires pénales et civiles ainsi que lors d’enquêtes du coroner afin de rendre un témoignage d’opinion à propos d’examens médico-légaux. Les comités spéciaux de la Société abordent des sujets reliés aux questions éducatives, scientifiques et juridiques en cours au sein des sciences judiciaires et agissent à titre d’organismes consultatifs auprès des ministères provinciaux et fédéraux de la Justice.

Liens vers des sites

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